mercredi 4 avril 2018

Salsa-Botero-Bimbo



Cali et la salsa:
On ne vient pas à Cali pour la ville mais uniquement pour la salsa. Seuls quelques sculptures de chats le long du rio Cali puis le petit quartier colonial, San Antonio, où nous logeons présentent un peu d'intérêt. 
La ville s'auto-proclame ''capitale mondiale''  de la salsa. 5 000 danseurs professionnels dansent la salsa dans de multiples académies et clubs, ils dépensent une petite fortune pour leurs costumes. 
Dans notre auberge 6 professeurs enseignent gratuitement des leçons aux touristes. Hélas nous arrivons pendant la semaine sainte, la plupart des clubs de nuits sont fermés, mais Karol et Diego ont accepté bien volontiers de revêtir leurs tenues de gala pour une séance de démonstration et poses photos sur la piste près de la piscine.




























Karol, tu as là un bien beau métier, professeur !!!!! 
avouez qu'il n'y a rien à jeter




Botero et les rondeurs:
Nous avons profité de notre retour final à Bogota pour nous attarder d'avantage aux musées Botero et de l'or.
Botero a probablement trouvé sa source d'inspiration dans la rue où on remarque de nombreuses femmes aux poitrines et fessiers généreusement fournis. 
Ses tableaux et sculptures amplifient systématiquement ces formes. Je vous propose une martingale d'exemples de rues associés à ses œuvres. 










A l'image de nos chalets savoyards on pourrait aisément poser un géranium au balcon.Chez nous on dit: il y a du monde au balcon;en Allemagne: da ist holz vor der tur (il y a du bois devant la porte)


Au musée de l'or la richesse des collections est somptueuse aussi bien pour l'or que pour les autres métaux et accessoires en terre retraçant le mode de vie des civilisations indigènes au travers des ages. 
L'usage des stupéfiants remonte à l'origine de ces peuples qui participaient à des séances de transes sous la conduite de chamanes, témoignés par de nombreux accessoires exposés dans le musée, tout comme nous avions vu au musée archéologique de San Pedro d'Atacama au Chili.



Les Bimbos et la beauté féminine:
Le culte de la beauté féminine a pris son essor pendant la période reine du parrain de la drogue: Pablo Escoblar
Avec  ses  hommes de mains ils organisaient des  défilés au cours desquels ils choisissaient leurs femmes. 
Les élues préféraient vivre luxueusement avec des narco-trafiquants plutôt que de simples ouvriers bien que l'espérance de vie des premiers reste précaire.
Depuis, cette mode perdure, le marché de l'esthétique et de l'orthodontie est florissant en Colombie. 
Les Bimbos '' bodybuildées ''affichent fièrement leurs attributs, s'auto-photographient et acceptent avec plaisir de poser, comme vous pouvez constater ci-dessous; tout comme les  filles et femmes aux formes généreuses naturelles.



Ci-dessus: La gente del Cauca au musée de l'or

Bimbo au fond des gorges profondes (sans jeu de mots) du rio haut Magdalena


Les rondeurs des formes évoquant la féminité au musée de 
l'or (ci-contre à droite)

La bimbo Yensy exhibe fièrement sa taille de guêpe, ses  Montgolfières, son tableau arrière de yacht Nioulargue St Tropez





















Les 'générosités' naturelles

Quand Margo dégrafait son corsage
tous les gars tous gars tous les gars du village
étaient là là là là là.....étaient là ( G.Brassens )




L'esthétique dentaire s'adresse aussi aux adultes en Colombie



Natalia: Son mari, de mon age, était très flatté  que sa jeune épouse pose pour moi aux thermes de Santa Clara de Cabal

Conclusions:
Nous résumons notre tour par nos souvenirs marquants:
* La gentillesse et le sourire des colombiens
* Les beaux villages coloniaux
* La dominante couleur vert cru des prairies et forêts tropicales jusqu'à plus de 3000 mètres d'altitude
* La zone café avec ses 12 crus remarquables

* Les transports, lents, pour aller partout tout le temps. Nous avons pris 60 fois le bus sans compter les trajets locaux.
* La culture du cyclisme avec ses nombreux adeptes qui arpentent les pentes abruptes chaque week-end
* La sécurité omniprésente, de très nombreux contrôles policiers ou militaires sur les routes ou agglomérations. Nous n'avons vu qu'une seule fois la saisie de sachets de poudre blanche.

Succinct, plus pictural que narratif, notre blog dévoile notre vision du pays 

A bientôt les amis


mercredi 28 mars 2018

Désert de Tatacoa

Le petit désert de Tatacoa se répartit en deux zones distinctes: 
Le désert gris
Le désert rouge 


La végétation prend racine partout








La vaste plaine s'étend entre la Cordillère Centrale où serpente la rivière Magdalena et la Cordillère Orientale avec la rivière Cabrera.
Ces 2 cours d'eau importants irriguent le sous sol entretenant une certaine végétation.
Il s'agit plutôt d'un semi-désert très chaud généralement protégé des pluies par les hauts sommets de la Cordillère Centrale mais actuellement nous recevons chaque nuit de violents orages.







Avant que l'eau ne soit absorbée par la forte chaleur les oiseaux viennent prendre un petit bain.


Après la pluie nous participons, dans la petite ville voisine Villaviera, à la fête inaugurale des moto-taxis deTatacaoa, le président de l'association a choisi Mary comme cavalière, pour ma part une voisine du quartier.